2015 Tuamotu: Fakarava, Tahanea, Kauehi puis retour à Moorea (nov.-début déc.)
Une année plus tard nous sommes de retour dans l'atoll de Fakarava, au mouillage devant le chamant village de Rotoava. On y retrouve Jean le pêcheur de l'atoll de Toau venu vendre ses poissons-perroquets, notre adorable pâtissière qui nous régale, Aldrick et sa famille de Fakarava Yacht Services et leur charmante terrasse où une connection internet nous permet de reprendre contact avec la famille après plusieurs semaines sans nouvelles dans des atolls isolés, sans oublier un solide approvisionnement à la petite épicerie locale.
La saison cyclonique approche et les bateaux se font de plus en plus rares. Les seuls qu'on croise sont ceux qui remonte au Nord-Est en direction des Marquises pour se mettre à l'abri, car le phénomène El Nino en cours promet une saison très perturbée et pluvieuse.
La saison cyclonique approche et les bateaux se font de plus en plus rares. Les seuls qu'on croise sont ceux qui remonte au Nord-Est en direction des Marquises pour se mettre à l'abri, car le phénomène El Nino en cours promet une saison très perturbée et pluvieuse.
Profitant de la belle route plate reliant la demeure de l'ex-président de la Polynésie Française au petit aéroport, on passe de belles après-midi à découvrir les superbes cocoteraies et petites plages désertes. Pas de trafic à craindre...
L'église en face de notre mouillage d'où chaque soir les magnifiques chants du service religieux parviennent jusqu'au bateau.
Dans le magnifique jardin potager de Mike dont la gentillesse et la générosité nous touchent beaucoup.
Il travaille la terre avec sa femme du matin au soir et réussit à presque tout faire pousser grâce à une mixture d'aiguilles de haïto (un pin) et de bourre de noix de coco fermentées, de pieds d'huîtres perlières, de guano et d'un peu de terre amenée par goélette de Tahiti. Tout ceci est mélangé avec du sable et du corail concassé disposé dans des rigoles de tôles ondulées et il y pousse un véritable jardin d'Eden.
Devant l'enthousiasme de nos enfants à revoir tant de légumes et de fruits après 2 mois passés avec très peu de produits frais, Mike nous offre contre une somme dérisoire, deux gros cartons remplis de salades, tomates, aubergines, concombres, poivrons, citrons, bananes...que l'on attache sur nos vélos.
Il travaille la terre avec sa femme du matin au soir et réussit à presque tout faire pousser grâce à une mixture d'aiguilles de haïto (un pin) et de bourre de noix de coco fermentées, de pieds d'huîtres perlières, de guano et d'un peu de terre amenée par goélette de Tahiti. Tout ceci est mélangé avec du sable et du corail concassé disposé dans des rigoles de tôles ondulées et il y pousse un véritable jardin d'Eden.
Devant l'enthousiasme de nos enfants à revoir tant de légumes et de fruits après 2 mois passés avec très peu de produits frais, Mike nous offre contre une somme dérisoire, deux gros cartons remplis de salades, tomates, aubergines, concombres, poivrons, citrons, bananes...que l'on attache sur nos vélos.
Une des belles maisons de l'île construite par une famille de perliculteurs. Les coraux ornent les barrières.
Les perles ayant des défauts servent à décorer les pots de bougainvilliers! On en est stupéfaits.
Tim et Estelle ont un nouveau petit copain qui nous suit lors des promenades sur le platier.
Un tahitien a créé une organisation pour construire des pirogues à voiles et tenter de faire revivre cette tradition ancestrale en occupant les jeunes. Elles ont été abandonnées dans les années 1960 avec l'apparition des moteurs hors-bord. Tous les matins il sillonne le mouillage avec cette nouvelle pirogue qui vient d'être mise à l'eau et passe vers Oniva pour saluer les enfants.
Le matin c'est "école" avant que la chaleur ne devienne trop forte.
Lorsque le soleil est encore trop fort, le début d'après-midi est souvent consacré à des activités plus ludiques.
On a le plaisir de retrouver l'équipage de Parenthèse, Hélène et William, en route pour les Marquises. Depuis 24 ans ils sillonnent les mers sur leur beau sloop construit de leurs propres mains.
On s'offre une belle traversée du lagon de Fakarava en leur compagnie sur plus de 30 miles avec des étapes dans des mouillages idylliques.
A Hirifa, au sud de l'atoll, on retrouve notre cocotier de l'année passée qui penche encore un peu plus.
Les porcelets de Lysa se font materner par son chat.
Le mouillage dit des sables roses à côté de la fameuse passe sud.
Avec Parenthèse, on retrouve l'équipage de Zorba et ses deux enfants, partis aussi depuis plus de trois ans en voyage. Un BBQ sur la plage et tout le monde est content.
Les enfants deviennent tout de suite complices.
Une chasse aux crabes de cocotier est organisée par William mais les moustiques en nombre dans la jungle nous font vite battre en retraite.
Initiation à la plongée un peu plus profonde pour Nils.
Et carrément plus profonde pour les parents à 30 mètres au fond de la passe sud de Fakarava. Une population résidente de 700 requins gris et bordés a été dénombrée dans cette passe, une des plus grande concentration de requins. Le spectacle est saisissant et vaudrait à lui seul le voyage. Un des plus grands moments de notre modeste expérience de plongeurs.
De beaux Napoléons plus grands que Tim et Estelle se montrent très curieux.
Estelle et ses petits copains de Zorba s'amusent avec quelques geckos sur leur planche.
La trace brillante suivant un puissant flash lumineux au centre de la photo, a brillé dans le ciel pendant plus de trente minutes, probablement le fait d'un satellite rentrant dans l'atmosphère en cette fin de journée.
Les enfants préfèrent se mettre au lit sur le trampoline lorsque les cabines sont encore trop chaudes.
La fenêtre météo tant attendue par Zorba et Parenthèse est enfin arrivée et c'est le moment des adieux. Ils s'en vont aux Marquises et nous profitons encore des conditions clémentes pour musarder encore quelques semaines aux Tuamotu avant de partir pour la Nouvelle-Zélande en avion.
Une ferme perlière en bordure de lagon. Avec le tourisme naissant et la culture de la coprah (noix de coco), c'est la principale source de revenu des habitants de ces atolls au milieu du Pacifique.
Petite balade en kayak.
Et, à vélo...
Aussi à cheval !!!
Une petite vahiné sur son motu.
Oniva fait des petits lors des séances de bricolage à bord.
A l'est de Fakarava, le merveilleux atoll inhabité de Tahanea nous régalera pendant plus de deux semaines. Une véritable robinsonade pour la famille.
Les journées s'écoulent au rhytme du vent et du soleil. Le temps semble s'être arrêté.
Les distractions sont nombreuses après les matinées studieuses des trois écoliers.
Les enfants prêts pour la récréation.
Planche à voile pour la Maman.
Tout ça rien que pour nous. Plus une seule voile à l'horizon dans ces Tuamotu désertées pour la saison cyclonique. On est conscient de vivre un moment privilégié du voyage dans ces endroits reculés.
Eh oui, on ne s'en lasse pas.
Leçon de voile improvisée.
Le rituel des quatre heures: petites baguettes de pains cuits au feu de bois sur plage déserte.
Le capitaine prend de la hauteur pour effectuer quelques réglages.
Du haut du mat, l'horizon s'étend au delà du récif. Vraiment personne à l'horizon.
Partie de pêche au gros. Tim remonte un beau thon jaune.
Arrivée dans l'atoll de Kauehi où nous allons retrouver nos amis du bateau Isayan qui habitent maintenant ici et proposent des sorties de plongée aux bateaux de passage.
Belle église dans ce village paisible de 150 habitants.
Nils retrouve son copain Soan pour une partie de foot après l'école. Nous l'avions rencontré la première fois aux Galapagos voici un an et demi.
Mouillage peu fréquenté, typique de ces beaux atolls.
Les enfants sont prêts pour une traversée de deux jours en direction de Tahiti.
La bateau navigue bien avec une houle de 3 mètres venant de l'arrière et des alizés par moment assez musclés à 25 noeuds. Ces conditions soutenues sont un réel plaisir pour tout l'équipage bien amariné après 3 mois de navigation aux Tuamotu.
Cette photo résume assez bien le plaisir d'un grand voyage par les alisés: viser Moorea en laissant Tahiti sur le babord et Tetiaroa sur le tribord... le tout à 7 noeuds dans une atmosphère à 29 degrés. Voilà. S'il fallait donner une réponse à la question: "Mais pourquoi partez-vous?", toute notre justification de tant de préparation, d'investissements et de changement de vie serait résumée par ce cliché.
Et ça vaut le coup!
Cette photo résume assez bien le plaisir d'un grand voyage par les alisés: viser Moorea en laissant Tahiti sur le babord et Tetiaroa sur le tribord... le tout à 7 noeuds dans une atmosphère à 29 degrés. Voilà. S'il fallait donner une réponse à la question: "Mais pourquoi partez-vous?", toute notre justification de tant de préparation, d'investissements et de changement de vie serait résumée par ce cliché.
Et ça vaut le coup!
Arrivés à Moorea, on ancre dans notre mouillage favori, la baie d'Opunohu. La cousine de Delphine, Marie, son mari et ses trois enfants séjournent à Moorea avant de poursuivre leur voyage sacs-à-dos autour du monde pour neuf mois. C'est un grand plaisir de retrouver de la famille dans des lieux si exotiques.
Il ne faut pas longtemps pour que tous ces petits-cousins se lient d'amitié.
Romane est si heureuse de pouvoir essayer les déguisements d'Estelle qui n'en demande pas moins.
Dégustation d'un délicieux jus d'ananas, le fruit emblématique de l'île à la terrasse du Jardin Tropical surplombant la baie.
De retour de balade, grillade au Fare loué par Marie et François à 300 m de notre bateau.
Toute la ribambelle en route pour une partie de snorkelling sur le récif.
Notre diodon favori.
...et son copain le gentil baliste. Chaque matin au petit déjeuner, ils attendent leur tour.
Fri-mousses!
Baie de Cook à Moorea, c'est où on s'ancre lorsqu'on va faire les courses, pas mal comme parking.
Un compatriote (de taille!) devant les champs d'ananas.
La première dépression de la saison cyclonique est sur les Tuamotu. Il était temps qu'on les quitte il y a une semaine. Elle va aussi descendre en direction des îles de la Société.
Le coup de vent annoncé arrive et Huaras veille au grain et vérifie que le bateau est prêt; ça décoiffe!
Le beau temps étant revenu, on rejoint la marina de Vaiare où nous laisserons Oniva durant les quatre mois de notre séjour en Nouvelle-Zélande. Beaucoup de lessives, de nettoyages, de rangements et de préparation du bateau avant notre départ.
Le soleil est de plomb et l'eau plus chaude que d'habitude en cette saison d'El Nino.
Pendant que les parents suent à grosses gouttes dans les fonds de cales et les cabines, les enfants se rafraîchissent sur le ponton.
A la tombée du jour, un semblant de fraîcheur descend de la montagne. C'est le moment favori des garçons pour pêcher depuis le ponton et des parents pour l'apéro! Avec un peu de chance, il fera 27 degrés, ce soir.
Oniva: ready for Action!
Les voiles et les cordages sont enlevés et rangés à l'intérieur du bateau pour limiter le fardage en cas de cyclone. Plus de vingt amarres sont posées tout autour du catamaran. Huaras plongera à maintes reprises pour rajouter des amarres sur la chaîne-mère et les corps-morts de la marina. Tous les pare-battages sont disposés et retenus par une corde les reliant entre eux par dessous la coque. De plus, quelques pneus seront ajoutés pour compléter la protection. Enfin, l'annexe est solidement attachée dans le cockpit grâce à l'aide de nos copains de pontons.
Les voiles et les cordages sont enlevés et rangés à l'intérieur du bateau pour limiter le fardage en cas de cyclone. Plus de vingt amarres sont posées tout autour du catamaran. Huaras plongera à maintes reprises pour rajouter des amarres sur la chaîne-mère et les corps-morts de la marina. Tous les pare-battages sont disposés et retenus par une corde les reliant entre eux par dessous la coque. De plus, quelques pneus seront ajoutés pour compléter la protection. Enfin, l'annexe est solidement attachée dans le cockpit grâce à l'aide de nos copains de pontons.
Au revoir, Cris! A la saison prochaine.
Nous confions la surveillance de notre bateau à Marie-Madeleine et Serge, nos chers amis de la marina qui ont leur bateau à côté d'Oniva.
Nous sommes prêts à partir en avion pour la Nouvelle-Zélande le coeur léger. Un grand merci à eux.
Nous sommes prêts à partir en avion pour la Nouvelle-Zélande le coeur léger. Un grand merci à eux.